Cie l’oblio — di me

L’Atelier Kleist

au

Théâtre aux Mains Nues (Paris 20ème)

23, 24 Mai 2009

— — — — De quel regard l’agonisante m’a frappé — — — —

Récit mythologique ; Penthésilée motif.

L’objet, je ne cesse de le sentir, n’est pas un objet de l’imagination ; c’est
avec mes sens que je voudrais, dans sa présence véritable et vivante, le
pénétrer et le saisir.
(Heinrich von Kleist, lettre de l’été 1811)

Heinrich von Kleist

Voici donc un an que l’Atelier existe. Pour quelques jours le Théâtre aux Mains Nues nous accueille. A cette occasion l’Atelier ouvrira ses portes pour deux présentations publiques d’un travail en cours sur Penthésilée, poème dramatique. Nous vous convions donc à venir assister à une des séances programmées, le 23 ou le 24 mai 2009. L’horaire précis vous sera communiqué ultérieurement.

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Depuis sa création en avril 2008, l’atelier a été accueilli en résidence à Montreuil (La Guillotine), et, en août, au théâtre de Sinalunga (Sienne, Toscane). Il poursuit actuellement son travail à Ivry. Ce que nous cherchons pour l’instant n’est pas tant une production que des rencontres avec des partenaires qui nous permettent de développer notre recherche, qui nous accueillent, nous conseillent, nous soutiennent.

Atelier de recherche théâtrale — c’est-à-dire : un lieu où expérimenter une autre manière de pratiquer le théâtre. Autre, en ce qu’elle cherche à élaborer une écriture scénique qui lui soit propre. Et qu’elle ne se veut pas soumise aux impératifs dramaturgiques actuels. Autre, en ce qu’elle considère l’art de l’acteur comme cœur de son processus.

Le théâtre de Kleist demande à revoir de fond en comble nos conceptions du théâtre. Demande un acteur défait de ses prétentions habituelles, de son affectation volontariste.
Kleist oblige à une étrange dépossession ; il oppose à la pesanteur de nos faits et gestes coutumiers, l’être gracié défiant les lois de la gravité.

Au bord de la danse, du chant.

Julien Gaillard
pour

L’Atelier :
Samira Baïbi, Roxane Cleyet-Merle, Sonia Fleurance, Julien Gaillard, Jérémy
Montheau, Adèle Ogier, Tonin Palazzotto, Hugo Rousselin, Margherita Trefoloni,
Agnès Valentin, Florence Valéro.

contacts : julien.alex.gaillard@free.fr

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L’atelier développe sa recherche d’une écriture scénique singulière. Nous cherchons, au-delà des éléments coutumiers de la dramaturgie théâtrale, à donner vie à une forme rythmique et chorale, où tout un chacun est responsable de l’entièreté du processus théâtral. Exit donc la distribution, les rôles, les emplois, la linéarité temporelle et logique, et autres fatrasseries. Restent, nous l’espérons, des tracés, des intensités spatiales et temporelles — toute une trame d’où faire naître les figures kleistiennes. Au présent. Loin du référent textuel achevé, du déja-vu-déjà-fait.

Un peu d’oubli…

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Théâtre aux Mains Nues
7 square des Cardeurs
75020 Paris

L’entrée du square se trouve au numéro 43 de la rue St Blaise.

Métro : ligne 9 station porte de Montreuil, ligne 3 station porte de Bagnolet,
ligne 2 station Alexandre Dumas
Bus : 26, 76 ou PC2

Durée du spectacle : inconnue.